Sauvageons en ville - Cimetière vivant !

Cimetière vivant !
Comment prendre soin des défunt.es en préservant la biodiversité ?

Un cimetière plein de vies, un paradoxe ? Animales, végétales (ne dit-on pas que l’on mange les pissenlits par la racine ?), ou microbiennes, elles côtoient bel et bien nos défunt·es au cimetière de Prilly. Renards, hérissons, pics verts, belette blanche, salamandres tachetées ou escargots peuvent ainsi y être aperçus. 

En compagnie de Sébastien De Reggi - responsable de l’entretien et des plantations - et Jérémy Astorg - qui épaule les équipes en matière de plantations et de structures favorables à la biodiversité - laissez-vous guider à travers les allées mortelles mais bien loin d’être mortes du cimetière. Promenez-vous parmi les tombes entourées de prairies fleuries, d’hôtels à insectes et des 300 arbres et arbustes en devenir qui peuplent les lieux. 
Avec un.e ornithologue, tendez l’oreille : quel chant d’oiseau trahit une présence discrète ? Lors de cette visite pas piquée des vers, découvrez les vertus d’un entretien sans pesticides de synthèse - mais avec poils de moutons ! - sur la biodiversité. 

Mais même sur le chemin du paradis, tout n’est pas parfait… Quelles plantes invasives sèment le trouble et comment les arracher sans les propager ? On dit que « Mourir, c’est devenir un festin pour les vers – un dernier don à la nature ». Nos corps jouent-ils vraiment ce rôle aujourd’hui ? 

Une chose est sûre : vous repartirez mor(t)dus de l’entretien écologique des cimetières !

Crédit photo: Noah Brablan